S’équiper plutôt que de recourir aux équipements collectifs : double peine pour l’environnement ? © stock.adobe.com

S’équiper plutôt que de recourir aux équipements collectifs : double peine pour l’environnement ?

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La crise de la Covid-19 et ses confi-nements successifs ont renforcé l’envie d’améliorer l’intérieur de son logement, de se consacrer à des pratiques manuelles, de s’occuper de soi et de prendre soin de sa santé. De nombreux Français se sont ainsi davan-tage équipés dans les domaines du sport, de l’alimentation ou des loisirs. À la demande de l’ADEME en 2020, le CRÉDOC a étudié l’évolution de la détention d’objets en France et les logiques de substitution ou de complé-mentarité entre des équipements individuels et leurs équivalents collec-tifs en 2021. Cette étude repose sur une analyse historique et sociologique et sur une enquête en ligne auprès d’un échantillon de 2000 individus repré-sentatifs des ménages français. Elle met en évidence une substitution au mieux partielle entre les équipe-ments collectifs et leurs équivalents individuels (par exemple, la machine à pain). Dans certains domaines, en particulier le sport et les loisirs, les personnes équipées sont aussi celles qui fréquentent le plus les équipe-ments collectifs. Cette cohabitation entre équipements individuels et collectifs génère une double utilisation des matières. Cela peut parfois être source de gaspillage, d’autant que bon nombre de ces appareils ne sont plus utilisés au bout d’un certain temps.

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